lundi 11 février 2008

Auditions en série !

Lundi 11/02/2008, Yves Bertrand, ancien dirigeant des renseignements généraux a été entendu par la police dans le cadre de l'affaire des faux listings. Cette audition fait suite à la perquisition efféctuée à son domicile le 16 janvier dernier. Il fut notamment interrogé sur le contenu des carnets saisis.

La police cherche à savoir si l'informaticien Imad Lahoud a fabriqué les faux listings seul ou si il avait été mandaté par une commission noire proche du pouvoir chargée de faire "tomber" Nicolas Sarkozy et d'autres personalités politiques.

De son coté, Imad Lahoud fut interrogé suite à la découverte par des experts d'éléments nouveaux sur son ordinateur portable.

Sources : http://afp.google.com/article/ALeqM5jVbptXXTr8g83gCac3fJCJWdl-LA

http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2008/02/11/01011-20080211FILWWW00611-clearstream-audition-d-imad-lahoud.php

dimanche 20 janvier 2008

Une affaire bien compliquée...


Mais avec un bon schéma, on y voit tout de suite plus clair ;)

Merci à Oli pour ce petit shéma !

Alain Juillet






Alain Juillet
est né le 14 septembre 1942 à Vichy (Allier). Il est le fils de Jacques Juillet et le neveu de Pierre Juillet, ancien conseiller politique de Georges Pompidou puis de Jacques Chirac et membre du SDECE. Il a été nommé le 31 décembre 2003 haut responsable chargé de l’intelligence économique au SGDN.


Le 30 mars 2006, le bureau d'Alain Juillet au secrétariat général de la défense nationale (SGDN) a été perquisitionné dans le cadre de l'affaire Clearstream 2. Lors de cette perquisition, Alain Juillet a reconnu avoir détruit un dossier concernant l'affaire Clearstream. Il aurait avoué devant les juges Jean-Marie d'Huy et Henri Pons avoir "détruit le dossier" fin 2005-début 2006. Il expliqua plus tard aux quotidiens Le Monde et Libération, qu'il ne s'agissait que de ses notes personnelles.

Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Alain_Juillet

Clearstream et l'Intelligence Economique

Des cabinets d'Intelligence Economique seraient liés à l'affaire des listings et à Clearstream. Dans Libération du 31 Octobre 2006, on apprends que Salamandre, la nouvelle société de Pierre Sellier, ancien agent de la DGSE a été perquisitionné. Alain Juillet, "pape" de l'IE en france a lui aussi été perquisitionné. Toutes ces personnes ont été en contact à un moment ou un autre avec Imad Lahoud.

Par ailleurs, de nombreuses personnalités et acteurs de l'IE seraient aussi pour quelque chose dans la production et la disparition de faux listings :

Alain Juillet, ancien dirigeant de la DGSE, a été perquisitionné. De nombreux articles lui ont été consacrés ou figure son titre de Haut responsable chargé de l’Intelligence économique.

- Trois cabinets d’intelligence économique ont été cités par la presse. Certains d’entre eux nient d’ailleurs être impliqués dans l’affaire.

- Imad Lahoud, l’informateur manipulateur de Gergorin, est marié à Anne-Gabrielle Heilbronner, conseillère de Philippe Douste-Blazy. Elle serait chargée d’intelligence économique au ministère des Affaires étrangères.

- Libération précise que Gergorin aurait été interrogé en 2004 sur le recours à des cabinets d’intelligence économique... qui ne sont cette fois-ci pas nommés.

- Que fait Gergorin à Londres peu de temps avant sa mise en garde à vue ? Il participe, dit-il, à un colloque d’intelligence économique... Il n’hésite d’ailleurs pas à se présenter comme « responsable de l’intelligence économique d’EADS ».

L'affaire a jeté un grand discrédit sur ma future profession et certains journalistes n'hésitent pas à comparer l'IE à de l'espionnage pur et simple...

Sources : http://www.liberation.fr/actualite/societe/214023.FR.php

http://blogs.lesechos.fr/article.php?id_article=550&var_recherche=clearstream




Perquisition au domicile d'Yves Bertand

Dans le cadre de l'affaire Clearstream, le domicile d'Yves Bertrand, ancien directeur des Renseignements Généraux, a été perquisitionné.

Début 2006, le nom de M. Bertrand avait été cité comme pouvant être le "Corbeau" ce dont il s'est toujours défendu.

http://afp.google.com/article/ALeqM5j7EF6jTnKiirnrNtN4E_ssxcOBiQ

Les écoutes téléphoniques et autres : De "bonne guerre" selon Denis Robert

C'est le prix à payer selon lui pour avoir récolté des "informations intéressantes". Il critique plus la méthode que le fond.

Le plus cocasse dans l'histoire est qu'un homonyme a aussi été mis en écoute, pendant plusieurs semaines avant que les policiers s'en rendent compte. La méthode étant déjà vivement contestable au départ, cette anecdote jette aussi un pavé sur le sérieux des services de renseignements.

http://www.bakchich.info/article2223.html

Général Rondot





Né le 5 octobre 1936 à Nancy, Phillippe Rondot, aujourd'hui à la retraite est une "star" du renseignement français. Travaillant à la fois à la DST et la DGSE, il fut également proche conseiller de nombreux ministres de la Défense héxagonaux, parmi lesquels Alain Richard, Pierre Jove et Michelle Alliot-Marie. Il fut l'un des témoins entendus par les juges Jean-Marie d'Huy et Henri Pons dans l'affaire Clearstream 2.

Ses carnets personnels furent saisis lors d'une perquisition à son domicile. Leur contenu divulgué par la presse mit en position difficile le Premier ministre Dominique de Villepin. Ces notes, dans lesquelles il a tout consigné, sont partiellement classées secret défense, et sont aujourd'hui déclassifiées. Le général Rondot, responsable des services secrets français, avait pour habitude de relater de son écriture manuscrite ses actions et ses conversations dans des petits carnets. Il codifiait également les personnes concernés ne les citant pas directement : ainsi le Premier ministre est abrégé en PM, le président de la République en PR, Imad Lahoud en Mahdi, etc. Selon Libération du 13 juillet 2007, la pratique des carnets à spirale du général Rondot témoigne d'une « graphomanie incongrue »


Les investigations judiciaires sur le PDA HP iPAQ de l'ex-agent secret des renseignements ont également permis de mettre la main sur de nouvelles notes sur l'affaire Clearstream 2[2]. Cet assistant personnel, saisi lors d'une précédente perquisition, révèle que certaines notes compromettantes pour Jacques Chirac et Dominique de Villepin ont été effacés de la mémoire flash du PDA. D'après le magazine Paris-Match le général Philippe Rondot a déclaré aux juges que l'effacement de ces notes émanait d'une consigne de l'ancien premier ministre Dominique de Villepin.

Stéphanie Queroy, qui est à la fois la nièce et l'assistante du général Rondot, a confirmé le 4 juillet 2007 devant les enquêteurs le contenu de ces notes qu'elle a tapée et que ces notes avaient été effacées à la demande de Dominique de Villepin.

Par ailleurs, les carnets du Général Rondot ont révélés l'existence d'un compte d'environ 300 millions de francs au Japon ouvert par Jacques Chirac.

Article récupéré en partie de Wikipedia