dimanche 20 janvier 2008

Général Rondot





Né le 5 octobre 1936 à Nancy, Phillippe Rondot, aujourd'hui à la retraite est une "star" du renseignement français. Travaillant à la fois à la DST et la DGSE, il fut également proche conseiller de nombreux ministres de la Défense héxagonaux, parmi lesquels Alain Richard, Pierre Jove et Michelle Alliot-Marie. Il fut l'un des témoins entendus par les juges Jean-Marie d'Huy et Henri Pons dans l'affaire Clearstream 2.

Ses carnets personnels furent saisis lors d'une perquisition à son domicile. Leur contenu divulgué par la presse mit en position difficile le Premier ministre Dominique de Villepin. Ces notes, dans lesquelles il a tout consigné, sont partiellement classées secret défense, et sont aujourd'hui déclassifiées. Le général Rondot, responsable des services secrets français, avait pour habitude de relater de son écriture manuscrite ses actions et ses conversations dans des petits carnets. Il codifiait également les personnes concernés ne les citant pas directement : ainsi le Premier ministre est abrégé en PM, le président de la République en PR, Imad Lahoud en Mahdi, etc. Selon Libération du 13 juillet 2007, la pratique des carnets à spirale du général Rondot témoigne d'une « graphomanie incongrue »


Les investigations judiciaires sur le PDA HP iPAQ de l'ex-agent secret des renseignements ont également permis de mettre la main sur de nouvelles notes sur l'affaire Clearstream 2[2]. Cet assistant personnel, saisi lors d'une précédente perquisition, révèle que certaines notes compromettantes pour Jacques Chirac et Dominique de Villepin ont été effacés de la mémoire flash du PDA. D'après le magazine Paris-Match le général Philippe Rondot a déclaré aux juges que l'effacement de ces notes émanait d'une consigne de l'ancien premier ministre Dominique de Villepin.

Stéphanie Queroy, qui est à la fois la nièce et l'assistante du général Rondot, a confirmé le 4 juillet 2007 devant les enquêteurs le contenu de ces notes qu'elle a tapée et que ces notes avaient été effacées à la demande de Dominique de Villepin.

Par ailleurs, les carnets du Général Rondot ont révélés l'existence d'un compte d'environ 300 millions de francs au Japon ouvert par Jacques Chirac.

Article récupéré en partie de Wikipedia

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